Le saviez-vous ? n°6

Les symbôles de Noël

Le Sapin de Noël : Au Moyen Âge, un spectacle (“Mystères”) présentait l’histoire de la Bible devant les cathédrales. Un arbre garni de pommes rouges symbolisait l’arbre de vie du récit de la Genèse. La tradition du sapin est apparue en Alsace vers 1521, puis en Allemagne, on y plaça des roses, des pommes, des confiseries et des bougies. Son usage s’est généralisé au Royaume Uni en 1841, le prince Albert en faisant dresser un à Windsor et en France après la guerre de 1870.

Les boules de Noël : en 1858, l’automne et l’hiver ont été très rigoureux, impactant la récolte de pommes en Moselle. Un maître verrier aurait eu l’idée de remplacer les pommes du sapin par des boules en verre soufflé peintes ensuite à la main.

La Crêche : l’invention de la crêche est attribuée à Saint François d’Assise dans son église de Greccio en Italie. Il souhaite représenter la pauvreté et la simplicité qui entourent la naisance de Jésus. Dans une grotte, il fait mettre de la paille, un âne et un boeuf. Ni Marie, ni Joseph, ni l’enfant Jésus ne sont représentés, mais les personnes qui sont là comprennent la signification de Noël. Ce n’est réellement qu’à partir du 16ème siècle que les crèches apparaissent dans les églises. Petit à petit, les chrétiens souhaitent avoir des crèches chez eux, elles sont constituées de personnages en bois, en porcelaine ou en verre. Au 19ème siècle, la crèche provençale est la plus populaire. Ses figurines qui représentent tous les métiers en costume d’époque sont appelées santon (du provençal : santoun : petit saint)

La bûche : auparavant, on plaçait dans la cheminée une grosse bûche capable de tenir et chauffer la maison pendant toute la durée de la messe de minuit. C’est vers 1875, à Paris, qu’un pâtissier eut l’idée d’en faire un gâteau, qui est depuis devenu typique des fêtes de Noël.

Douce Nuit : en 1818, à la veille de Noël, Josef Mohr, prêtre adjoint de la paroisse d’Oberndorf en Autriche demande à Franz Gruber, organiste, de composer une mélodie simple à deux voix et un accompagnement à la guitare suite à la panne de l’orgue de l’église et pour accompagner un poême : “Stille Nacht”.

 

 

 

 

 

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