Les églises de la paroisse

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église Notre-Dame de Lourdes

L’église Notre-Dame-de-Lourdes se situe à la limite de Croix et de Roubaix, près du parc Barbieux, à l’angle des rues de l’Avenir et 11 novembre. Sa construction débute en 1932 ; elle fut envisagée lors de l’étendue du territoire de Roubaix : le nombre croissant de constructions et de logements amenant de plus en plus d’habitants dans le quartier.

L’église – de pur style art déco – est édifiée sur un terrain offert par M. Gaston Motte. La première pierre fut posée le 19 Juin 1932, comme le rappelle l’inscription, sur le pilier gauche du chœur. Sous l’impulsion du curé bâtisseur, l’abbé Debrune, et d’un comité actif, le bâtiment prend corps un peu à la fois.

L’architecte (un artiste…) M. Dupire utilise la brique moulée ; les dimensions sont importantes : 45 mètres en longueur, 18 mètres en largeur ; le frontispice est orné d’une statue de Notre Dame de Lourdes à qui est dédiée la paroisse. Le 24 décembre 1933, l’église est bénie par le cardinal Liénart, et la première messe est célébrée la nuit de Noël. Seul le gros-œuvre est terminé ; l’aménagement et la suite des travaux se feront progressivement selon les ressources. L’achat des terrains permettra plus tard de construire une salle d’œuvres et un presbytère.

En 1937 – en réparation d’un sacrilège – M. le curé fait édifier une tour qui dresse maintenant ses briques roses au dessus du quartier.En 1947, l’église est dotée d’un orgue Cavaillé-Coll, bel instrument toujours en service. Les statues, le chemin de Croix décorent l’église. Mais…il reste toujours un trou noir au fond du chœur, une affreuse cicatrice masquée par un velours rouge, puis d’une moquette !

Enfin en 2002, grâce au legs de l’abbé Bossu et l’apport d’une souscription des paroissiens et amis de Notre-Dame-de-Lourdes, l’aumônerie des artistes fait appel à Laurent Pruvost-Huymanqui réalise une fresque lumineuse « Jubilate ». La nef en est transfigurée.

Depuis 1992, la paroisse Notre Dame de Lourdes est rattachée aux paroisses Saint-Martin et Saint-Pierre de Croix. Ces trois églises, qui gardent leur nom, forment depuis l’an 2000, la paroisse de l’Epiphanie.

église Saint-Martin

L’ancienne église de Croix ayant été vendue pour être détruite en 1799, un nouveau lieu de culte est élevé en 1805 à l’emplacement de l’édifice actuel. Mais au milieu du 19ème siècle, ce modeste monument à l’architecture médiocre est en mauvais état et surtout il est devenu beaucoup trop petit pour une population de près de 1900 âmes.

Au cours de l’année 1846, l’abbé Louis Dutriez (1808-1887), curé de Croix depuis 1837, décide de reconstruire l’église et ouvre une souscription à cet effet. Les travaux commencent en 1847 et le gros œuvre est achevé en 1848. Au cours des années suivantes sont exécutées la sculpture monumentale et une partie du mobilier ; ensemble achevé en 1851. A cette date, l’église ne comporte pas de transept et son chœur n’est pas aussi profond que l’actuel.

Trente ans plus tard, l’édifice s’avère trop petit. La croissance industrielle de Croix a entraîné une augmentation considérable de la population qui compte maintenant quelques 7500 habitants, et, à cette date, Saint-Martin est la seule paroisse de la ville. L’agrandissement de l’église est décidé. L’abbé Louis Benoît Deran (1833 – 1887) en poste depuis 1876 est à l’initiative du projet.

Derrière le chœur sont édifiés un ample transept saillant desservant un vaste chœur et quatre chapelles orientées de taille décroissante. Le chantier dure un peu plus de deux ans (1879-1881). C’est l’architecte lillois Charles Leroy (1816-1879) qui est l’auteur de cette construction de style néo-gothique. Cet architecte a construit pas moins de cinquante églises et chapelles. On lui doit notamment la reconstruction de Saint-Martin à Roubaix, de Saint-Christophe à Tourcoing et surtout de la cathédrale Notre-Dame de la Treille. L’église de Croix est caractéristique d’un groupe d’églises paroissiales dessinées par Leroy ; notre église s’impose par son élégante tour de façade dont la verticalité est accentuée par une haute flèche et par la pente de la rue.

En 1927-1928, l’architecture néo-gothique de l’église reçoit un complément heureux dans l’exécution d’habiles peintures murales. L’église Saint Martin est l’une des plus anciennes églises néo-gothiques du département ; dotée d’un remarquable décor polychrome, elle mérite toute notre attention.

église Saint-Pierre

 

C’est le 7 avril 1889 que fut posée la première pierre de cet édifice élevé à la limite de Roubaix, largement grâce à la générosité de Mlle Direz, dont l’oncle fut curé de Croix-Wasquehal. Cet édifice est destiné à devenir la paroisse des quartiers du Créchet, de l’Allumette et de la Mackellerie.

L’ouverture de l’église a lieu le 8 mai 1892, le premier curé étant l’abbé Léon Declerck, installé en sa paroisse le 15 mai 1892. C’est l’architecte Roubaisien M. Paul Destombes qui a conçu cette église. Ce qui frappe, lorsque l’on est sur la belle place qui se situe devant l’église, et que l’on regarde de haut en bas, c’est cette façade imposante – 24 mètres – Elle est de style néo-byzantin, flanquée de deux clochers qui culminent à 27 mètres de hauteur, d’un motif central ou l’on peut voir la statue de Saint Pierre, patron de la paroisse.

Sous le trône de Saint Pierre, les colonnettes en briques blanches, jointoyées tous les cinq tas d’un trait grisâtre, donnent l’impression d’un appareil de pierres important. En dessous, trois baies de grandes dimensions, donnent accès au porche. La brique rouge a été largement utilisée, tandis que les saillis s’accusent en blanc.

L’intérieur de l’église – de style qui s’apparente au roman – donne un aspect presque sévère. Point, ou peu de sculptures ; les proportions sont relativement vastes, les lignes extrêmement simples, et cette modération voulue fait l’unique charme du vaisseau, de 58 mètres de longueur. La nef centrale a une largeur de 10 mètres, les bas-côtés une largeur de 6 mètres. Six grandes travées de six mètres chacune conduisent au chœur qui a une profondeur de 10 mètres.

A l’occasion de son centenaire, des travaux importants ont été réalisés entre 1987 et 1992, alors que M. l’abbé Delos était curé. Ces travaux furent possibles grâce aux dons, aux subventions municipales et diocésaines et aussi aux emprunts. Une véritable restauration a été réalisée.

A Saint-Pierre, tous les samedis soirs, 250 personnes environ se rassemblent pour la messe. Cette église, très liée aux habitants du quartier, accueille de nombreux baptêmes, mariages, funérailles. Saint-Pierre joue pleinement son service de lieu de rassemblement des croyants, de lieu qui accueille les chrétiens et habitants du quartier pour tous les grands évènements de leur vie.

Chapelle du Croquet

 

Depuis plus de 750 ans, la chapelle du Croquet honorant la Vierge Marie trône au point le plus haut de la ville, sur la rue de Hem.

Elle n’ouvre que pour le lundi de Pâques, le 15 août et lors de fêtes du Patrimoine.

L’histoire de la chapelle remonte en 1255, Sigismond, dit Gilles, de Croix, revient aveugle des croisades. De retour dans son château, devenu désormais château La Fontaine, il s’arrête sur la colline du Croquet et implore « Notre-Dame Sainte-Marie, reine du ciel » de lui rendre la vue. Lui promettant une chapelle à sa gloire. Un cri le fait chuter de cheval, et Gilles voit alors à nouveau. À ses pieds, le cadavre d’une jeune nonne ermite… Il fait alors ériger le premier calvaire dédié à Marie en ce lieu, consacré par son oncle Wautier, évêque de Tournai. Cette histoire fait l’objet d’une fresque en quatre tableaux que l’on retrouve en l’église Saint-Martin, création de Trentesaux.

Détruite à la Révolution, elle est reconstruite en 1802. mais la chapelle telle qu’on peut la visiter date de 1863, oeuvre de M. Brame. La chapelle était un lieu de pèlerinage très prisé au début du XIXe siècle (en 1900, 12 000 pèlerins se pressent à Croix). On retrouve sur le mur de l’autel les messages d’hommage, de reconnaissance et voeux gravés dans la pierre et datés de 1900 à 1918. Un témoignage des miracles de la chapelle, dédiée à Notre-Dame-de-la-Délivrance. Connue pour protéger les enfants qui ne savent pas marcher, les malades, les personnes infirmes ou souffrants de maux d’yeux, les agonisants. Et bien sûr les mères.

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