Homélie – 15 novembre 2020 – 33ème dimanche ordinaire (A)

Homélie et Lectures de la Messe

Homélie:

      201115-Homélie

 

Prières Universelles

De tous ceux qui désespèrent ou qui se croient abandonnés de toi,
Seigneur, prends pitié !

De tous ceux qui sont sans logement, sans travail,
ou sans projet pour demain, Seigneur, prends pitié !

De tous ceux qui ont honte d’exister à cause de la misère
ou de l’exclusion, Seigneur, prends pitié !

De tous ceux qui sont en prison, à l’hôpital, ou seul dans leur logement
en attendant la visite d’un proche ou d’un ami, Seigneur, prends pitié !

De tous les enfants séparés de leur famille
et de tous les parents privés de leurs enfants, Seigneur, prends pitié !

De tous les réfugiés, les sans-papiers, les demandeurs d’asile,
les étrangers loin de leurs pays d’origine, Seigneur, prends pitié !

De tous ceux qui s’enferment dans l’alcool et la drogue
et de tous ceux qui luttent pour s’en sortir, Seigneur, prends pitié !

De tous ceux qui souffrent psychologiquement et moralement,
qui sont dans la déprime, l’isolement ou même la maladie mentale,
Seigneur, prends pitié !

 

PREMIÈRE LECTURE

« La Sagesse se laisse trouver par ceux qui la cherchent » (Sg 6, 12-16)

Lecture du livre de la Sagesse

La Sagesse est resplendissante,
elle ne se flétrit pas.
Elle se laisse aisément contempler
par ceux qui l’aiment,
elle se laisse trouver
par ceux qui la cherchent.
    Elle devance leurs désirs
en se faisant connaître la première.
    Celui qui la cherche dès l’aurore ne se fatiguera pas :
il la trouvera assise à sa porte.
    Penser à elle est la perfection du discernement,
et celui qui veille à cause d’elle
sera bientôt délivré du souci.
    Elle va et vient
à la recherche de ceux qui sont dignes d’elle ;
au détour des sentiers,
elle leur apparaît avec un visage souriant ;
dans chacune de leurs pensées,
elle vient à leur rencontre.

    – Parole du Seigneur.

PSAUME

(Ps 62 (63), 2, 3-4, 5-6, 7-8)

R/ Mon âme a soif de toi,
Seigneur, mon Dieu !
(cf. Ps 62, 2b)

Dieu, tu es mon Dieu,
      je te cherche dès l’aube :
mon âme a soif de toi ;
après toi languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau.

Je t’ai contemplé au sanctuaire,
j’ai vu ta force et ta gloire.
Ton amour vaut mieux que la vie :
tu seras la louange de mes lèvres !

Toute ma vie je vais te bénir,
lever les mains en invoquant ton nom.
Comme par un festin je serai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.

Dans la nuit, je me souviens de toi
et je reste des heures à te parler.
Oui, tu es venu à mon secours :     
je crie de joie à l’ombre de tes ailes.

DEUXIÈME LECTURE

« Ceux qui sont endormis, Dieu, par Jésus, les emmènera avec lui » (1 Th 4, 13-18)

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens

Frères,
nous ne voulons pas vous laisser dans l’ignorance
au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort ;
il ne faut pas que vous soyez abattus
comme les autres, qui n’ont pas d’espérance.
    Jésus, nous le croyons, est mort et ressuscité ;
de même, nous le croyons aussi, ceux qui se sont endormis,
Dieu, par Jésus, les emmènera avec lui.

    Car, sur la parole du Seigneur, nous vous déclarons ceci :
nous les vivants,
nous qui sommes encore là pour la venue du Seigneur,
nous ne devancerons pas ceux qui se sont endormis.
    Au signal donné par la voix de l’archange, et par la trompette divine,
le Seigneur lui-même descendra du ciel,
et ceux qui sont morts dans le Christ
ressusciteront d’abord.
    Ensuite, nous les vivants,
nous qui sommes encore là,
nous serons emportés sur les nuées du ciel,
en même temps qu’eux,
à la rencontre du Seigneur.
Ainsi, nous serons pour toujours avec le Seigneur.
    Réconfortez-vous donc les uns les autres
avec ce que je viens de dire.

    – Parole du Seigneur.

 

ÉVANGILE

« Voici l’époux, sortez à sa rencontre » (Mt 25, 1-13)

Alléluia. Alléluia.
Veillez, tenez-vous prêts :
c’est à l’heure où vous n’y pensez pas
que le Fils de l’homme viendra.
Alléluia. (cf. Mt 24, 42a.44)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

    En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples cette parabole :
    « Le royaume des Cieux sera comparable
à dix jeunes filles invitées à des noces,
qui prirent leur lampe
pour sortir à la rencontre de l’époux.
    Cinq d’entre elles étaient insouciantes,
et cinq étaient prévoyantes :
    les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile,
    tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes,
des flacons d’huile.
    Comme l’époux tardait,
elles s’assoupirent toutes et s’endormirent.
    Au milieu de la nuit, il y eut un cri :
‘Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.’
    Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent
et se mirent à préparer leur lampe.
    Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes :
‘Donnez-nous de votre huile,
car nos lampes s’éteignent.’
    Les prévoyantes leur répondirent :
‘Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous,
allez plutôt chez les marchands vous en acheter.’
    Pendant qu’elles allaient en acheter,
l’époux arriva.
Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces,
et la porte fut fermée.
    Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent :
‘Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !’
    Il leur répondit :
‘Amen, je vous le dis :
je ne vous connais pas.’

    Veillez donc,
car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

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